Le Nid du Corbeau

LASCIATE OGNI SPERANZA, VOI CH' ENTRATE (Dante, Inf. III-9) Vous voilà prévenus !

20090403

De l'elimination des cafards pour sortir de la crise.

Que pensez-vous de la politique expansionniste des cafards d'amérique latine comparée au rôle des eaux fluviales en Equateur sur le réchauffement climatique ?

Je ne suis pas certain que la question se pose en ces termes. Certes, l'expansionnisme blattidé entraîne une perturbation de l'écosystème, qui, par un système de causes à effets, amplifie les crues fluviales en Equateur et aggrave le réchauffement climatique, mais n'est-ce point passer sous silence un facteur majeur, à savoir l'action de l'homme ?
Faut-il voir cette expansion comme un dérèglement de la nature ou une tentative d'icelle de s'auto-réguler face à la politique agricole intensive ayant cours en ces contrées. Il est d'ailleurs notable que plus l'homme essaye de lutter contre cette invasion, usant et abusant de produits chimiques, qui marquent l'écosystème, plus elle se fait forte et résistante.
De surcroît, le combat est perdu d'avance. Le renouvellement des générations de blattes, et la faculté d'adaptation qui en découle, est tel que les cafards sont immunisés aux pesticides avant même que l'on est le temps de les utiliser. Cette même faculté d'adaptation fait qu'ils ne sont que peu affectés par le réchauffement climatique.
Cependant il existe une solution totalement écologique contre l'invasion blattidé. En lieu et place de pesticides, il faut utiliser des écraseur de cafards. Ce qui aurait, de plus, l'avantage de régler le problème du chômage à l'échelle planétaire, vu le nombre de sodomisateurs drosophile patentés, qui, grâce à une légère reconversion, pourraient exercer cette profession.
Plus d'expansion de blattes, diminution de la perturbation de l'écosystème, des crues fluviales et donc du réchauffement climatique.
Pour l'éradication complète du dit-fléau, il reste encore d'autres solutions à trouver, comme l'administration massive, voire systématique, de Rennie Déflatine aux bovins.

20090131

J'ai encore une heure...

...pour vous souhaiter une
Bonne Année 2009

Ces voeux peuvent sembler tardif, mais il n'en ai rien. J'ai délibérément choisi d'attendre le 31, afin d'exclure janvier de la nouvelle année, étant donné qu'il s'est révélé être dans la parfaite continuité de 2008, à savoir catastrophique.
Cependant, comme 2008 (et le mois dernier) n'a pas été une période néfaste pour tout le monde, je me dois de reformuler mes voeux.
Meilleure Année 2009


PS: 10951e jours

20081211

L'effet Pink

"L'effet pink", qui n'a aucun rapport avec une certain chanteuse, est le fait d'entrer dans une salle de bain pour se raser et de ressortir avec beaucoup moins de poils que prévu, nommé d'après le personnage de The Wall
Depuis une quinzaine d'années, je suis assez coutumier, du fait. La dernière récurrence ayant eu lieu ce matin. Je voulais juste tailler ma barbe de trappeur et je suis sorti ainsi.
(La photo n'est pas génial, mais cela vient du modèle.)

C'étaient les dernières nouvelles du front (enfin surtout des joues).

20080501

La musique expliquée à Napoléon IV

Pré en bulle : Les aléas de l'informatique et du fait que le seul ordinateur pouvant accédé à internet dans un délai raisonnable ne vous appartient pas (Mon propre PC mettant une demi-heure entre son allumage et l'ouverture d'un simple document Writer ne préfère pas lui demander de faire quelque chose de plus complexe de de la bureautique) font que l'on est parfois obligé de changer ses plans et de transformer ce qui aurait dû être deux posts en un seul. Cependant, comme ils m'ont tout deux été inspiré par la même personne, cela permettra de ne la citer qu'une fois (par soucis d'économie, non pas qu'elle mérite de n'être citer qu'une fois)

En visitant le Blogasnoow, il relançait l'idée de présenter périodiquement une playlist. Donc voici la mienne pour ce premier 2008 (avec en prime la possibilité de l'écouter, parce que c'est tellement plus mieux ainsi)

free music

1. Les jours tristes - Yann Tiersen : Chanson retrouvée, par hasard, dernièrement, tout comme l'habitude qui l'accompagne (Il m'est impossible d'écouter la version instrumentale de cette chanson, aussi connue sous le terme de plage 2 de la BO d'Amélie Poulain, sans vouloir écouter la présente version, ce qui rend l'écoute de la dicte-BO assez particulière.)
2. Opening Credit - Jared Emerson-Johnson : Le générique d'ouverture des épisodes de la Saison 1 de Sam & Max (ainsi que de leur première aventure vidéoludique, Sam & Max hit the road) Court morceau jazzy pour deux gars complètement barge.
3. La petite fille de la mer - Vangelis : Comme le laisse supposer les deux premiers titres, une grande partie de ma discothèque est composé de BO et ce morceau était dans un film vu dans la matinée, donc il avait sa place en cette liste.
4. Cats in the Cradle - Ugly Kid Joe : Dans le genre "je dépoussière ma discothèque", ce morceau se pose là. Je crois que je n'avais pas dû écouter America's Least Wanted , l'album dont il est tiré, depuis une bonne décennie.
5. Mon coeur mon amour - Anaïs :Dédicacé à mon frère, qui ressemble exactement à cela lorsqu'il téléphone à sa copine, ce qui me laisse dubitatif (ce n'est pas un gros mot et ne veut surtout pas dire éjaculation précoce, mais je suis plongé dans le doute. On pourrait même dire que le doute m'habite... Désolé, ce n'est pas de moi, mais d'un gaucher bien meilleur que moi). MAIS POURQUOI CETTE VOIX COMPLETEMENT NIAISE ?
6. Wild World - Cat Stevens : Encore un album revenu du passé, à l'instar des jours triste et de cats in the cradle. C'est le symbole d'une personne avec laquelle j'étais très lié à une époque et d'un lieu, qui me manque ces derniers temps.
7. Gonna Fly Now - Bill Conti : le thème de Rocky. La musique du moment de mon Frater, donc que je suis appelé à entendre souvent, puisque nous avons en commun d'écouter quasiment en permanence de la musique.
8. O fortuna - Carl Orff : Outre les BO, la musique dite classique est ce que je trouve de mieux pour lire ou écrire, qui reste mes activités principales ces derniers temps. Et pourquoi O Fortuna ? C'était cela, ou un Dies Irae, la Chevauchée des Valkyries (version opéra), ou la Toccata et Fugue en Re mineur.
9. Eva - Nightwish : Vu que ce groupe est omniprésent dans mes playlist de ces dernière années, voire les monopolise, je ne pouvais pas ne pas mettre une de leurs chansons ici. Ce morceau étant celui qui a ma préférence dans le dernier album, il a sa place ici.
10. Mná na hEireann - Innisfree Ceol : Je sais qui est dit qu'il s'appelle Women of Ireland, mais si vous ne voulais pas pas finir avec mo cos in bhur dtóin, on l'appellera Mná na hEireann, an dtuigeann sibh, même si cela veux dire exactement la même chose ? Outre que je la trouve très belle, ce qui est une raison en soi, elle résume deux de mes obsessions du moment.

Voilà pour cette playlist. Elle peut sembler chaotique et j'aurais pu classer les morceaux selon un ordre logique, mais, vu que Random est mon mode d'écoute par défaut, cela donne un résultat assez proche de ce qui me passe par les oreilles (pour ce qui est de ce qui me passe par la tête, j'éviterai d'en parler pour ne pas choquer les âmes sensibles, ou avec).

En repassant par le site nommé au début de ce post, je suis tombé (sans dommage, fort heureusement) sur un pseudo-livre ayant pour objectif d'apprendre les choses de la vie à un certain nain cauchemardesque, dont l'idée est venu de . La chose m'ayant paru amusante, j'y suis aller de ma petite contribution.


(Cependant je me demande si cela ne risque pas de ne faire rire que moi...)



PS: Cela n'a rien à voir, mais je trouve ce strip particulèrement touchant.

20080426

Let's play a game
The rules are always the same
I win, you loose,
No matter the side you choose
Some says I'm cruel,
That's just pretty cool.
For me, it's a sunny afternoon
For you, there'll be nothing after noon.
You'll end up with some bruise,
If you're lucky.
But, since I'm wacky,
You'd better bet on a cruise
On the still water of Styx.
I know the situation stinks
But, for me, it's just fun,
So you better run.

Let's start all over again.
There's nothing you can gain
By facing me.
Ain't your enemy.
That's could be quick or painful
So, I please you, don't be a fool.
And, before I choose to break your legs,
Would you lend me some eggs ?


Petit texte écrit en sortant du cinéma. Je vous laisse deviner le film qui me l'a inspiré.


PS: Mon absence de post est essentiellement dû à la longue agonie de mon PC.

20080212

Ouroboros

Nouvelle année, mais toujours la loose !
Non, ce n'est pas la loose dans mon cas. Rann et Bory, c'est de la pure loose. Dans mon cas, c'est les conséquences de ma dépression (puisque, soyons honnête, dépressif est exactement ce qui colle le mieux avec mon état actuel.) mais peu importe, là n'est pas mon propos !
Sinon je pourrais dire que je ne récolte que ce que j'ai semé. Après tout, je m'étais dit que lorsque je déclinerais et commencerais à perdre pied, je ferais le vide autour de moi afin que personne ne soit trop affecté. Pour le coup, je crois que j'ai réussi. Le désert de Gobi doit être plus animé que ma vie sociale (et sentimentale, comme le hurle mon esprit dans sa volonté de me faire commettre un lapsus). Résultat : Je suis pris entre ma volonté de lâcher la dernière corniche avant le fond du trou (celle qui précède les boites en bois et les pelletés de terre) et celle de remonter la pente. Or pour se faire, cela nécessite un ragout à base de viande macérée dans du thé, de la Veau-long-thé, je crois que cela s'appelle, chose que je n'ai jamais eu en grande quantité, je dois l'avouer, et un entourage pour vous épauler, qui a réduit comme peau de chagrin comme expliqué précédemment. Je ne blâme personne, ayant conscience que je ne suis pas (et n'ai jamais été) facile à vivre.
Message personnelle à ma marraine, qui ne lira pas, ses mots :
"Je n'ai pas de petite amie, parce qu'il n'en résulterait que de la souffrance pour les deux" (et voilà comment faire d'une pierre deux coups. Je m'allège de ce poids et je fais mon message spécial Saint-Valentin... Et comment voulez-vous que je ne déprime pas en février lorsqu'en l'espace de trois semaines, j'ai le droit à mon anniversaire, que les gens oublie le plus souvent, à la Saint-Valentin, que personne ne me fête, et à l'anniversaire de mort de mon père (qui tombait, l'année dernière, le jour du concours de bibliothécaire. Vous parlez d'un bon augure, pour une personne superstitieuse comme moi) ?)
Mais comme ce n'est pas mon propos, je n'en parlerai pas !

Je voulais parler de ma fin d'après-midi.
Rendez-vous avec mon meilleur ami (le seul ?) pour discuter de nos mondes respectifs (Cyrian pour lui et Brosedda pour moi, les deux s'étant appelés, à l'origine, Brahmanda) assez sympa, plutôt vide et avec de la musique classique en arrière-fond. Il faudra vraiment y retourner ! Cela n'a été qu'une petite discussion d'un peu plus d'une heure, mais j'ai été plus vivant pendant cette heure que je ne l'ai été depuis des semaines (pour ne pas dire des mois, voire des années) pour en arriver à cette conclusion (qui été évidente, mais une piqure de rappel ne fait jamais de mal) que j'ai vraiment Brosedda (et Brahmanda auparavant) dans le sang. J'aime en parler, une partie de mon âme y vit et sans lui, je suis vide.
ICH BIN EIN BROSEDDER !
Dieu que j'avais oublié comme c'est bon de parler de ces choses. Je sais que cela peut paraitre un peu geek/nerd/otaku ou wtf vous voulez appeler cela, mais c'est qui je suis. Et j'avais oublié cela, parce que je n'en parlais plus, faute d'auditorat et par peur d'ennuyer les gens. Je pense que c'est ainsi que j'ai vraiment commencer à dépérir, plus qu'après avoir foutu en l'air mes études.
Quoi qu'il en soit, j'étais content, voire heureux, en sortant du café. Joie qui accrût lorsque nous croisâmes une de mes connaissances. Fort peu accoutumé à ce genre de situation, je ne sais si je doit me contenter de soulever mon chapeau ou embrasser la personne (la seconde option semble avoir été celle de rigueur.) Sitôt la personne partie, mon ami me dit "Sed, tu sais que c'est la première fois que je te vois saluer, en ville, une personne que je ne connais pas." (Moral UP) et je suis à peu près certain, qu'il a sous-entendu "d'autant plus qu'elle est de sexe féminin." (Moral DOUBLE UP)
J'embrasse (ENCORE !!! mais je ne vais pas bouder mon plaisir) cette personne pour ce petit plaisir fugace.
Après nous être séparé au milieu d'une conversation qui aurait encore pu durer des heures et des heures, tout simplement parce que nous étions à mon arrêt de bus, et avoir rejoint mes pénates, je fais un triste constat. Ma bonne humeur commence peu à peu à me quitter, pour me rendre mes oripeaux dépressifs dès lors que je pénètre dans ma chambre. Ma dépression s'est cristallisée dans les murs de cette maison. Il serait temps d'envisager sérieusement d'aller voir ailleurs si j'y suis.
La chose est une évidence, d'autant que selon un pacte passé, il y a de cela de longues années, il me reste exactement 362 jours pour quitter le domicile familiale.
Mais pour cela, il faut de l'argent, donc un travail, ce qui sous-entends que je dois arriver à m'extirper de mon état dépressif dont cette maison est une forme de catalyseur. Donc pour arriver à quitter cette maison, il faut que... j'arrive à quitter cette maison. CQFD (et qui justifie le titre de ce poste.)

Il est notable, cependant, que ma bonne humeur est revenu alors que j'alignais les présents mots. Comme quoi l'acte d'écrire procure le même plaisir que la consommation de chocolat, qui, parait-il, produit le même effet qu'un acte que semble affectionner nombre de mes congénères, mais qui je l'avoue me laisse assez perplexe.

Sur ces bonnes paroles, je vais rejoindre les bras de la seule personne qui veuille bien me les ouvrir, quoique totalement infidèle puisqu'il le fait avec tout le monde, ce cher Morphée, avec la folle espérance que mon euphorie sera suffisamment présente demain pour que je puisse me mettre à écrire.

20080210

Non rien IV

- Tu peux lancer Firefox.
- Bien sûr.
*Baille* *baille* *baille* *baille* *baille* *baille*
- Tu fais quoi là ?
- Bin, je ne sais pas si tu es ici par la volonté du peuple, mais tu vas sortir par la force des bailles-au-Net.