Le Nid du Corbeau

LASCIATE OGNI SPERANZA, VOI CH' ENTRATE (Dante, Inf. III-9) Vous voilà prévenus !

20060821

Félicitations !!!!!

Une ancienne collaboratrice,Virak, vient de signer un contrat avec Shogun Mag et verra sa BD paraître à partir de Janvier 2007.

WELL DONE MISS !


C'est toujours bien de voir une personne que l'on connait réussir :)

20060820

Bollywood

EVERYBODY !
SAY "SHAVA SHAVA" !


Tout dans la vie est une question de choix et d'impulsion. Parfois cela se finit mal, parfois cela nous fait passer les arches colorées du Paradis. Et une fois n'est pas coutume, mes sombres ailes m'ont fait passé sous les secondes. Mais je m'explique :
Vendredi dernier (le 11, pas le 18), après un emménagement rapide et efficace (merci le monte-meuble !), je me demandais que faire, comme souvent. J'ai du mal à sortir de chez moi, mais j'ai tout autant de mal à y rentrer. Je me suis donc laisser tenter par un ciné et surtout par le festival Bollywood de l'UGC Ciné-Cité Lyon.
Mais qu'est-ce que je n'ai pas fait ? Mais comment peut-on passer trois heures dans une salle obscure à regarder et écouter des personnes parler, chanter et danser dans une langue bizarre ? faire une reprise de Pretty Woman dans cette même langue ? Je vais vous le dire, cela se fait très bien !!!! (Même si j'ai des amies qui aurait vu leur cerveau fondre et leur tête exploser devant un tel supplice.)
Le film en question s'appellait New York Massala (que je nomme plus facilement depuis de son titre original de Kal Ho Naa Ho pour une raison que j'expliquerai ultérieurement.) et je dois dire que j'ai adoré, même si je suis sorti de la salle avec les yeux un peu trop rouges (Fichue poussière ! ;p)
J'avais quelques a priori particulièrement sur le côté kitch, mais soit je suis aveugle, soit cela venait du fait que ce film faisait partie de la crème de Bollywood, mais je n'ai pas vraiment vu le dict-côté. Par contre, j'ai bien senti le côté larmoyant (peut-être pas dans Kal Ho Naa Ho, vu que j'étais trop occupé à chassé la poussière pour m'en rendre compte, mais pour d'autres, je me le suis pris de plein fouet.)
Evidemment la première chose que j'ai fait en sortant a été de poireauter deux heures pour en voir un second : Mohabbatein Et si j'ai laisser une flaque de bave à mon siège à cette séance, ce n'est pas seulement parce que j'ai descendu un seau de pop-corn. Même si je commençait à m'en douter en regardant Kal Ho Naa Ho, j'en ai eu la certitude avec ce film : je devais voir toute la séléction !
Et cela fut fait : La famille indienne(Kabhi Khushi Kabhie Gham) le dimanche suivant et Veer-Zaara et Diwale Dulhania le Jayenge le mardi.
Après avoir vu ces cinq film on se sent tout léger et heureux. Bizarre comme sensation ! Un peu comme si on avait avalé de tonnes d'antidépresseurs ! :)

S'il me fallait quautre mots pour resumer ces films, cela serait musique, danse, amour et famille. les deux premier s'explique facilement. Bollywood, c'est des comédies musicales et il est dur de rester insensible devant des danses comme say 'shava shava' dans Kabhi Khushi Kabhie Gham ou Pairon Mein Bandhan Hai dans Mohabbatein
Quant aux deux suivants, ces cinq histoires sont des histoires d'amour, où la famille a toujours une place prégnante, même s'ils sont assez différents.
Kal Ho Naa Ho est un triangle amoureux, où l'histoire de famille n'intervient pas dans ce domaine. c'est probablement le plus drole de la sélection, mais le plus triste aussi (fichue poussière !)
Mohabbatein raconte comment la fleur de l'amour arrive à éclore et à grandir au travers d'une couche d'austèrité et de peur dans une école. Le film rappelle un peu le cercle des poètes disparus, mais c'est loin d'un être un remake. La famille a ici un rôle moindre, même si un des personnages ne sent complet que aimée par son père et son aimant. Des cinq, mon favori.
Kabhi Khushi Kabhie Gham inverse les rôles par rapport aux autres. Ici, c'est la famille qui est au centre de l'histoire et l'Amour n'en ai qu'un élément perturbateur, il est surtout question d'amour paternel, maternel, filial et fraternel . Il parait qu'il est l'un des meilleurs film de ces dernières années, c'est sûrement vrai, mais qu'est-ce qu'il peut être larmoyant !
Veer-Zaara narre un amour indo-pakistanais. Ce problème de nationalité (et de religion) est un frein à cette relation, mais pas de la manière que l'on aurait pu s'attendre. Ce film est pour le rapprochement des deux pays, comme le dit une chanson, Aisa Des Hai Mera, où l'Indien présente son pays à la Pakistanaise, qui lui répond que tout cela lui est étrangement familier, car son pays ressemble aussi à cela. C'est le plus politique de tous, car outre la relation indo-pakistanaise, il parle aussi (rapidement) de l'émancipation des femmes.
Dilwale Dulhania Le Jayenge aurait pu être un teen movie s'il n'avait fait qu'une heure trente, avec l'histoire d'un homme et d'une femme qui ne se supporte pas au début, mais qui finissent par tomber amoureux lors d'un tour d'Europe, mais il fait trois heures. La seconde partie vire presque au drame et fait de ce film le plus violent de la sélection, c'est le seul où il y a de la bagarre et du sang. C'est sûr qu'il ne faut pas tomber amoureux d'un homme, lorsque votre père, sévère et probablement violent, vous a déjà promis à un autre, un Punjabi violent et machiste. c'est dans celui-là que la pression parentale est le plus grand frein à l'amour des deux protagonistes. Les personnages étant plus jeunes, ils sont moins à même de tenir tête à leurs parents.
Il est d'ailleurs amusant de penser que j'ai commencer à visionner ces films par le plus récent, Kal Ho Naa Ho (avec Veer-Zaara) date de 2004 et ai terminé par le plus ancien, Dilwale Dulhania Le Jayenge datant de 1995.

Qu'ai-je retiré de ce petit festival ? D'abord la découverte de deux grands acteurs, Shah Rukh Khan, tenant les rôles principaux de chaque film (ainsi que celui éponyme de Devdas, que je n'ai toujours pas vu), souvent exaspérants mais toujours sympathiques, et avec un première apparition dans le film remarquée (on appelle un ange dans Kal Ho Naa Ho et son personnage arrive à New York, Grande fête dans Kabhi Khushi Kabhie Gham et tout le monde s'arrête lorsque son helico se pose dans la cour de la maison) et Amitabh Bachchan, acteur au physique assez froid et immense (il fait pas loin d'une tête de plus que le reste du cast), jouant le père dans Kabhi Khushi Kabhie Gham et le directeur de l'école dans Mohabbatein. Les trois actrices principales ont aussi retenu mon attention. La plus connue, Aishwarya Rai, est probablement celle qui m'a le moins plu, sa beauté est peut-être un peu trop parfaite. *esquive les divers projectiles et autre insultes puis continue son speech* En fait, j'ai préféré Kajol, avec ces personnages un peu foufou, suivi par Preity Zinta !

Une autre chose que j'ai retiré, c'est une réflexion sur cette drôle d'oiseau que j'ai souvent tendance à regarder en chien de faïence, j'ai nommé l'Amour. Et chose amusante et totalement involontaire, c'est que les films qui m'ont inspiré des réflexions identiques ont aussi en commun leur actrice principale.
Des films avec Preity Zinta (Kal Ho Naa Ho, Veer-Zaara), on peut tirer la présente réflexion : Aimer quelqu'un, c'est vouloir son bonheur, même si cela doit signifier sacrifier le sien pour cela, en s'effaçant devant quelqu'un plus à même de la rendre heureuse, voire en disparaissant de sa vie. Cette vision sacrificielle de l'amour peut être sembler idiote pour certains, mais mon expérience m'a prouvé sa trop grande véracité.
Les films avec Kajol (Diwale Dulhania Le Jayenge, Kabhi Khushi Kabhie Gham) énonce une chose qui est probablement évidente : On peut aimer quelqu’un contre l’avis de son entourage, au risque de devoir choisir entre l’être aimé et le dict-entourage, mais quel que soit son choix perdre l’un ou l’autre nous laissera insatisfait. Ce qui ne veut pas dire que l’on ne doit tomber amoureux que de personnes qui ont l’aval de notre entourage, chose impossible vu cela serait une chose raisonnable et Raison et Amour s’ignore mutuellement, mais plutôt qu’il serait préférable de faire accepter l’être aimé par son entourage.... et là, je dis BON COURAGE !!!!!
La première phrase de K3G soulève aussi une question intéressante, qui touche, à ma connaissance, toutes les sociétés : ‘Un père aime autant ses enfants qu’une mère, même s’il ne leur montre pas.’ ou plutôt s’il leur montre, c’est d’une manière moins perceptible qu’une mère.
Quant-à Mohabbatein, sa morale est que l’amour peut faire mal, mais les joies qu’il apporte sont plus grandes encore et qu’il triomphe toujours de la peur. J’aimerai croire à cette idée, et quelque part j’y crois, même si mon expérience m’as appris plutôt prouver que les joie de l’amour sont illusoires, que la douleur mortifie l’âme et que la peur triomphe de tout... ce qui n’aide pas franchement au bonheur ! :(

Pour conclure, je dirais que si j’ai aimé ces cinq films, c’est probablement pour les mêmes raisons que je peux aimer les mangas. on y rit à un instant puis se retrouver en larmes l’instant suivant, un peu comme dans la vie. Et puis, c’est des films musicaux, ce dont, secret ô combien honteux, il m’arrive de raffoler. Mais cet intérêt n’est peut-être que superficiel et basé seulement sur ces cinq films, cela nécessite des recherche plus approfondies. Donc à moi, les Devdas, Lagaan, Hum Hum et autres Kuch Kuch Hota Hai !

Du moins, c’est ainsi que ce post se serait achevé s’il avait été écrit mardi 15, comme prévu, mais nous sommes dimanche, donc de nouveaux éléments sont apparus.
Nous sommes d’accord que ces films sont tout de même très musicaux et faute de pouvoir les revoir, le festival n’ayant duré qu’une semaine, je me suis procurer (Hi Han) les B.O.
Cette idée n’a vraiment pas aider à booster ma productivité déjà pas terrible. Non seulement, je n’avance pas dans mon boulot (qui ne sert à rien, dixit certaines personnes) mais en plus, second secret honteux, je passe la moitié de mon temps à danser sur des chansons en hindi XD C’est une horreur, je n’arrive pas à bosser sans musique, mais si la musique est trop entraînante, j’ai tendance à me défouler dessus ou à chanter si je connais par coeur les paroles, voire les deux !
Cela fait donc une semaine que de la musique hindi passe en quasi-permanence. Et cela ne dois pas être étranger à une décision prise, aujourd’hui, par ma chère Makhra, laquelle a aussi assister au festival et à aimer les films tout autant que moi : Acheter les DVD de tout les films (sauf Veer-Zaara puisqu’il n’existe pas.) avec l’argent de son anniversaire. J’aurais voulu le faire exprès, je n’y serais pas mieux arrivé !
D’ici une semaine, nous aurons une bon début de collection de films de Bollywood, ce qui se faire haïr par mon frère, qui n’aime pas Bollywood, et par mon beau-père, qui va découvrir le syndrome Dirty Dancing, film connu pour avoir été vu une dizaine de fois, la semaine où l’on avait acheter la cassette. XD
Autant dire que la fièvre Bollywood qui règne dans le coin, n’est pas prête de s’éteindre !

Je finirai ce post par la même phrase qui conclue Diwale Dulhania Le Jayenge (et donc le festival Bollywood)

FALL IN LOVE