Reflexions

Hier, au hasard d’une discussion
Et dégustant quelque décoction,
J’ai pris conscience d’une chose,
C’est que de l’amour, j’ai eu ma dose.
Voilà plus d’un an que mon coeur s’est fermé,
Mais, devant tous, je puis vous l’affirmer,
Nul n’est à blâmer
Pour ce coeur abîmé.
Je me souviens d’une malédiction des dieux.
Depuis, nous nous parlons plus guère.
Et si je n’ai plus de joie comme naguère,
J’ai aussi fait le deuil des pleurs et des adieux.
Depuis un an, je me suis fait à l’idée,
Que j’avais moi-même décidé,
Qu’un coeur froid et insensible
Est préférable à un sans cible.
Croire en l’amour n’est pas la question,
Puisque pour moi, il n’en saurait être question.
On dit qu’il est grand
Et que des sentiments, il est le roi,
Mais je marche pas dans ses rangs
Et il n’est point ma voie.
Je lui crois volontiers la beauté des roses,
Mais ce qui me rend plutôt morose,
C’est qu’il en ait aussi les épines
Et cela, je avoue que cela me turlupine.
Si, depuis longtemps, le souvenir des pétales
S’est envolé,
Dans ma paume, la marque des griffes létales
S’est installée.
Et si je ne puis avoir d’autre maîtresse,
Ce qui ne me cause nulle détresse,
Quelle qui nous embrasse tous un jour,
Alors que, sur ma tombe, on trouve toujours
« A icelui qui n’a jamais su aimer,
Car, la clef de son coeur, il avait paumé. »

Petit texte griffoné ce matin, essentiellement entre 6h30 et 7h30 après avoir été reveiller par un orage et/ou un radio-reveil.
Ne chercher pas à compter les pieds, je ne m'en suis pas préoccupé ! XD